Le caractère d’une couleur (Vivid, Muted, Dark, Pale) dépend uniquement de sa luminosité (Lightness) et de son intensité (Chroma), pas de sa teinte (Hue). En maîtrisant ces paramètres, on peut faire varier le Hue autant qu’on veut : tant que la lumière et le chroma restent cohérents, l’harmonie visuelle se maintient. Autrement dit, ce système permet de créer des palettes variées, même très colorées, tout en gardant une image équilibrée et agréable à lire.
Ce bloc décrit la couleur affichée en termes de chroma (vivid / muted) et de luminosité (dark / pale).
Johannes Itten décrit sept grandes familles de contrastes qui structurent la perception : jouer avec eux permet de guider le regard et de donner un sens clair à la palette.
Le contraste Clair–Obscur correspond aux différences de luminosité entre les couleurs. Plus l’écart de valeur est fort, plus le contraste est lisible et dramatique. Le contraste maximal est obtenu avec le noir et le blanc, ou avec les couleurs naturellement les plus claires (jaune) et les plus sombres (violet).
Les couleurs chaudes avancent tandis que les couleurs froides reculent.Une même teinte apparait froide parmi des chaudes et chaude parmi des froides. Crée une ambiance claire et immédiate. Chaud = énergie, lumière, émotion , Froid = calme, stabilité, distance
Deux couleurs situées à 180° l’une de l’autre sur le cercle chromatique. Placées côte à côte, elles se renforcent mutuellement et deviennent plus vives. L’œil a naturellement tendance à “chercher” la couleur complémentaire pour rétablir un équilibre. Tension visuelle forte et très expressive.
Utilise des couleurs pures côte à côte. Crée un effet vif et direct, typique de l’art populaire, des broderies et de nombreuses images médiévales. Regard dispersé. La couleur parait plus lumineuse entourée de noir, plus terne entourée de blanc.
Contraste de qualité : une couleur pure et saturée est opposée à des versions éclaircies, assombries ou rompues (gris, complémentaire). La couleur la plus vive attire immédiatement l’œil, les autres paraissent plus ternes.
Goethe propose des rapports numériques pour équilibrer les couples de complémentaires : 3/12 jaune-violet, 4/12 orangé-bleu, 6/12 rouge-vert. Ces proportions garantissent une harmonie de quantité. Facteurs déterminants : surface occupée par la couleur et sa luminosité.
Un couleur vive posée à côté d'une autre aura tendance à la pousser visuellement vers sa complémentaire. Les couleurs ne sont jamais perçues isolément : leur environnement modifie leur apparence.
La signification des couleurs varie fortement selon les contextes culturels. Ce survol compare quelques grandes tendances entre Occident, Afrique, Asie (Chine/Inde/Japon) et Amériques.
utilisé pour la visibilité des affiches et signalisation. Top.
Top 5 des combinaisons remarquables